vendredi 9 août 2013

30 heures de voyage

Il est 18 heures et on va boire une dernière Guinness au Poitin Still pour une dernière soirée avec les copains. Ces quelques heures passent trop vite! On s'embrasse et nous voila chez Mamie Fanfan pour un dernier repas. Ça fait beaucoup de fois "dernier" en 2 phrases mais depuis un mois tout ce qu'on fait sont des dernières fois, ou pas avant un moment en tout cas!
Départ à 7h30 de la gare de Quimper et, quand on arrive, j'entends au loin "Il est là!" et notre bande de fêtards de la veille nous fait l'agréable surprise de venir nous faire un dernier Bisou-calin. MERCI! ça fait trop plaisir. Il a fallu en boire des canons pour tenir jusqu'à cette heure. Un au revoir comme dans les films à courir après le train...

Nous voilà partis et nous mettons 6h pour rejoindre l'aéroport Charles de Gaule, pannes obligent. Et oui, la SNCF ne pouvait pas nous laisser partir sans insister sur la qualité de ses services... Heureusement qu'on a vu large dans les créneaux horaires. On a attendu quand même 5h avant de prendre l'avion pour Francfort. Une petite heure de vol et 1h30 d'attente en Allemagne. Le départ pour Santo Domingo est à 21h50, on embarque et Loeiza est déçue de ne pas avoir d'écran dans l'appui tête du siège de devant, tant pis, pas de dessins animés, mais un gros dodo jusqu'à l'arrivée! 10h de vol sans turbulences et on atterrit en République Dominicaine. Dès l’atterrissage, Loeiza nous demande toute excitée : "On est en République Domincaine ??"

Il est 8h du matin dans notre cerveau mais seulement 2h du matin ici. Il a fallu s'armer de patience pour attendre le taxi qui venait nous chercher à 5h pour nous déposer à la station de bus qui n'ouvrait qu'à partir de 6h. On trouve Rafael Rodriguez avec son Panneau, première rencontre avec un Dominicain: il nous parle en souriant comme si on avait passé notre vie ici. BLA BLA BLA!! J'avais bien fait de laisser Klo s'installer à l'avant. J'essaye et je veux discuter mais il n'y a que de l'anglais qui sort de ma bouche. Le gardien de la station de bus et son copain le fusil à pompe nous accueillent: "ouverture à 6 heures." Et oui, ici, le port d'armes est légal. Ah? On avait oublié de vous le dire ?... On décide d'aller boire un café et Rafael nous emmène dans une échoppe de quartier posé sur le trottoir. Je prends 3 cafés, une bouteille de jus de fruit et un petit paquet de Marlboro. J'ai payé le même prix que pour nos 2 cafés à l'aéroport, c'est à dire moins de 3€. On reste trainer du coup, il y a beaucoup de passage malgré l'heure matinale: policiers, gardiens, chauffeurs de taxi. Le jour se lève et on aperçoit enfin toutes les poules et poussins qui caquettent dans les arbres en plein milieu de cette "immense" ville. 

Il est plus que l'heure et on a juste le temps de prendre les billets et de sauter dans le bus. Encore 2h de route climatisée pour arriver à Santiago de los Caballeros. Un vrai duel s'engage entre fatigue et curiosité de regarder les paysages: à la capitale, ce qui nous saute aux yeux sont la saleté et la publicité omniprésente. Il y a autant de panneaux publicitaires que d'arbres... et il y a beaucoup d'arbres! En quittant la banlieue, la nature devient plus généreuse, les rizières et les bananiers nous rappellent l'Asie. La personne avec qui Klo va travailler nous attend à la sortie du bus (ça c'est la classe!) et nous dépose chez elle. On va rester dans son appartement quelques jours le temps de trouver le notre.

Après 30h de transport nous voilà, TADINN!!

Santiago, Villa olga de notre balcon:
  

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