On a rencontré plusieurs directrices
d'école pour Loeiza. Il y avait une école Montessori qui nous plaisait
bien mais elle se trouvait plus au nord de la ville et il aurait fallu
prendre plusieurs conchos
pour l'amener le matin. La 4éme était la bonne, Loeiza a passé des tests
de niveau et sera dans la classe Kinder. Ils seront 15 élèves avec 2
institutrices. Tout sera en espagnol bien-sûr et elle aura en plus
anglais 4 fois par semaine. Elle portera un uniforme comme tout le monde
soit, un polo au logo de son école, un pantalon rouge, chaussettes et
chaussures fermées noires. La pauvre, elle dégouline déjà en short!
On
passe beaucoup de temps à visiter les différents quartiers de Santiago
pour louer un appartement. C'est assez stratégique car il y a plein de
paramètres à prendre en compte. Il faut être proche du boulot de Klo, et
de l'école de Loeiza. On utilise des conchos pour se déplacer donc on
ne doit pas non plus être trop éloigné de la ligne A. Alors je marche de
long en large dans les rues afin de récupérer le maximum de numéros de
téléphone. On a visité plusieurs appartements mais ils sont beaucoup
trop grands pour nous et hors budget. Il n'y a pas de petits
appartements, ici c'est soit une chambre, soit 200m2. Les pièces de vie
sont immenses et chaque chambre a sa salle de bain. Il y a souvent la
chambre de la bonne en plus.
On veut changer d'air pour le week end, s'arrêter de courir partout à la recherche de notre futur nid. On
regarde le guide et Sosua, petite ville du nord de l'ile au bord de
la mer nous paraît bien pour se reposer. Santiago a fait 105 kms à
vélo vendredi avec ses potes et va jusqu'à Montecristi (120kms) le
samedi, Déborah propose de nous y emmener en voiture. On prépare un
pique nique et on prend la route. On rattrapera Santiago sur le
chemin pour le ravitaillement.
La région de Montecristi, au nord ouest, est la plus sèche du pays. C'est la région des marais salant.
On arrive à la plage, on enfile les maillots et on va goûter l'eau. Elle est chaude mais contrairement à L'Asie, elle rafraichit.
On avait prévu de prendre le pique nique sur la plage mais pas un coin d'ombre. Déborah nous dit que Boli (diminutif de Bolivar) habite juste à coté et que pour maintenant Santiago a dû y arriver. On profite de la piscine et on mange un bout. Boli avait invité des amis pour une ballade dans la mangrove et nous propose de venir avec eux sur son bateau.
Santiago fait de superbes photographies, vous pouvez visiter sa page Facebook: Santiago Morel quintessence. Et oui, c'est bien moi!
De retour à la maison, nous avons suivi le chemin que Christophe Colomb aurait emprunté la 1ère fois qu'il a mis le pied sur Hispaniola.