mardi 26 novembre 2013

Ça prend forme!

Édouardo a reçu sa livraison donc j'ai récupéré des palettes. Je suis allé à son entreprise, on a chargé son pick up et voilà, au maille!
Je suis resté discuter et un copain à lui cherche quelqu'un pour poser des planchers. Je suis intéressé mais c'est un chantier de 35 maisons et ensuite un autre de 100 maisons. Il doit me donner des nouvelles mais je sais bien qu'ici il ne faut pas s'attendre à avoir une réponse rapidement. Mais ça pourrait être l'occas d'investir dans de l'outillage et d'avoir un boulot.


J'avais tout prévu, je savais comment m'y prendre pour fabriquer la table de la salle à manger. J'avais décidé de faire les pieds en doublant les lames de palettes. La seule chose à laquelle je n'avais pas du tout fait attention, c'était la météo! Forcément ici la pluie ne fait pas partie du quotidien. J'avais donc laissé mes assemblages à sécher dehors mais il a plu dans la nuit. J'ai continué la table mais le bois a travaillé. Il y a un jour entre les lames, Impossible de rattraper cette erreur de débutant. 





Après la table, les chaises! J'ai respecté les normes standards pour la réalisation d'une chaise. Hauteur, largeur, une pente pour l'assise et une autre pour le dossier. Malgré cela, ça ressemble plus à un trône. Elle sont assez imposantes mais confortables.








Plus d'heures de ponçage que de fabrication. En gros je passe 2 heures pour démonter 3 palettes en limitant au maximum la casse. Et oui c'est long mais depuis l'achat du marteau et de l’égoïne, je n'ai investi que dans un ciseau à bois... Ensuite 2 à 3 heures de travail pour la table et une grosse heure pour une chaise. Et là, on prend son courage et sa cale à poncer à 2 mains et vas-y mon gars! 3 heures de ponçage à la main pour la table, au 60 puis au 80 et finition au 120. Je suis allé plusieurs fois au magasin de bricolage et j'avoue être passé au rayon des ponceuses élec à chaque fois. Même ici ça coûte une centaine d'Euros donc autant dépenser de l'huile de coude! Une première couche de vernis puis une deuxième. On égraine et une autre couche de vernis et on recommence encore. On peut jouer au curling maintenant, NICKEL!
J'ai fait aussi un banc pour la salle à manger et pour dehors, une étagère, un meuble pour le téléphone, une table de chevet porte-bijoux pour mon amoureuse. Il faut encore faire des étagères et une commode dans la chambre de Loeiza... bref je ne chôme pas! Mais comme d'hab, il faut les poncer maintenant et j'ai un peu la flemme! Je préfère la conception et la réalisation mais avec une bonne finition le meuble change, prend une autre forme enfin j'me comprend. La table rectangulaire ne devient pas ronde, elle est tout simplement finie hahaha.

J'ai aussi passé pas mal de temps à faire un Prezi: cliquez sur le lien "et chez toi, c'est bien?" dans les pages à droite et venez visiter mon chez moi! 

J'ai aussi été pris par une folle envie de faire tout pousser. J'ai fabriqué des pots, mis du terreau et je mets toutes les graines des fruits et légumes qu'on mange. Les graines de Cacao, de mangue, de melon, de citron, ont tous germé et poussent à une allure folle. On verra d'ici quelques jours pour les graines de pommes, de raisins et de tournesols. Par contre les avocats ça prend beaucoup plus de temps et je me rends compte que je ne suis pas très patient mais j'y crois.

les Cactus:



 La mangue

Le Cacao






Bon j'vais pas vous faire un blog sur les Plantes et les fruits donc promis j'arrête! Tout le monde s'en fou en plus!

Pour les fêtes de fin d'années, on reprend tous en chœur!


Et moi qui croyais que Loeiza apprenait l'espagnol et l'anglais à l'école!

mercredi 6 novembre 2013

Frutas Dominicanas

Carambola: 




 Cacao:






Noix de Macadamia:



Chinola, Fruitas de la Passion:



Noix de Coco:



On mange presque tous les jours des avocats et des mangues et je n'ai pas pris de photos encore, à venir
Mangue:
Aguacate, avocat:
...

mardi 5 novembre 2013

Las Terrenas

Le 6 novembre, les Dominicains célèbrent la rédaction de la Constitution. Cette année, c'est le 4 qui est férié. Je ne sais plus si j'en ai parlé mais ici les jours fériés peuvent être décalés. Si le jour férié tombe un mercredi, c'est pas terrible alors on le déplace au lundi ou au vendredi pour avoir un plus long weekend. Pour en profiter, on a donc décidé de partir sur la péninsule de Samana, tout à l'est de l'île. Je me suis renseigné sur les transports pour rejoindre Las Terrenas: les guides et les forums ne parlent que d'un seul moyen, prendre un bus jusqu'à la capitale (2h30) puis un autre jusqu'à Sanchez (2h30) et enfin un moto concho (30 min). 5h 30 de route sans compter les temps d'escales et d'attente! J'ai cherché un peu plus et il est possible de longer toute la côte nord en passant par Puerto Plata, Sosua, Cabarete et Nagua. En gros 2 jours de route. Ça doit être super mais on n'a qu'un seul jour férié. Il y avait encore une autre possibilité mais en utilisant 4 transports différents. Bref, tout ça pour dire que le guide du routard est tout pourri. On s'en était déjà rendu compte en Asie. Faudrait aussi qu'ils changent de titre car ce n'est pas très routard, ou alors routard ayant les moyens! On a fini par trouver une station de guagua qui fait le trajet direct pour 3 fois moins cher. PARFAIT!... Mais avec la ligne "Express" de la compagnie Linea Junior Constanza, faut pas s'attendre au grand luxe. Il faut arriver à la station 45 minutes avant le départ pour espérer avoir une place assise. Le chauffeur s'arrête tout le long de la route pour charger le minibus de personnes sorties de nulle part. On s'est retrouvés à 45 personnes pour 25 places. Je me plaignais d'être 4h30 sur un mauvais siège mais je n'aurais pas voulu les passer debout entre les poules et les montagnes de sacs en tout genre! Mais l'ambiance est super!


On est arrivé à 19h à Las Terrenas où j'avais réservé 2 nuits à l’hôtel El Ricon de Abi, le meilleur rapport qualité-prix du village, selon le guide encore une fois et de nombreux sites. L’hôtel est très bien, on a rien à dire mais ce n'est pas le genre d'endroit où l'on se retrouve d'habitude. On n'a pas besoin de piscine quand on est au bord de la mer... 2000 pesos/nuit quand même, environ 40€. On a fait les bourgeois! Pour trouver des logements moins chers, qui ne sont dans aucun guide, il faut avoir du temps et faire la discute avec les locaux.


On parcourt la rue principale pour manger un bout, on découvre un village très touristique mais agréable. C'est ici que vivent la plupart des expats Français. On trouve un resto tenu par des Polonais je pense, qui jouent aux cartes en fumant le cigare, et on s'assoit à LA table. On a plus qu'envie d'une bière fraiche. On se contentera d'une petite pour 2 puisque c'est la seule qu'ils ont. Il n'y a pas grand chose non plus à manger! Je paye l'addition mais elle n'a pas la monnaie sur 500p. Elle ne prendra que mes quelques pièces en me disant que ça ira. Mais qu'est-ce que c'était que cet endroit?! On continue notre chemin et on s'arrête dans un comedor Italien. Les mêmes que dans la Belle et le Clochard, super sympas, souriants, on a bien mangé. Sur le chemin du retour, on entend de la musique et on aperçoit des lumières au bout de la plage. Loeiza insiste pour aller danser. Brugal, la marque de Rhum, organise une fête sur la plage. Scène avec un DJ, stands de rhums et musique populaire (dont de la dance des années 90 à fond!). Mais en arrivant, Loeiza est fatiguée et toute intimidée devant le public qui se trémousse! Hahaha! On se lève de bonne heure le lendemain car on veut marcher jusqu'à la Cascade del Limon donc retour à l'hôtel.

P'tit dej et on file pour trouver un guagua pour nous emmener à  El Limon, village qui se trouve à 15 kms. Qui dit village touristique, dit Rabatteurs. On rencontre "Leche" qui nous propose de faire l’excursion à cheval parce qu'à pied c'est impossible car il a beaucoup plu. On se dit que c'est la première fois pour Loeiza et que ça remonte à plusieurs années qu'on n'est pas monté sur un cheval (plutôt une mule). Il nous fait un Prix pour Dominicains, dit-il! On l'a payé 1100p pour nous 3 au lieu de 1600p. Il faut savoir que tous les prix indiqués incluent l'entrée au parc et les guides. En fait, les guides sont des jeunes qui ne touchent rien de la part du gars "Leche". Ils ont seulement le pourboire qui est finalement obligatoire, 150 pesos environ. C'est Nata et Chinolla, deux jeunes de même pas 20 ans qui sont guides depuis plus de 10 ans qui nous ont accompagnés. Le problème c'est qu'on n'avait pas prévu de faire cette excursion donc je n'avais pas prévu assez d'argent pour le pourliche. Il a fallu négocier car il fallait retourner à Las Terrenas, 50p l'aller et 50p le retour en guagua. Dépenser 100p en transport quand tu gagnes 150p pour une matinée, il ne voulait même pas venir pour ce prix là. On lui a donné le double du coup en arrivant à l'hôtel!
Comme je vous l'ai dit on a fait les bourgeois car il est tout a fait possible de faire la rando à pieds, même s'il a plu! Il faut par contre s'équiper de bonnes chaussures et traverser quelques fois la rivière. On a bien fait de se lever tôt car à l'entrée du parc, ce sont des dizaines et dizaines de chevaux qui attendent leurs touristes. Loeiza: "C'est quoi des touristes?" On est arrivé à la cascade avant tout le monde. La cascade est impressionnante certes, mais ses eaux tumultueuses méritent d'avoir marché   une bonne heure pour y arriver! On l'a trouvée frisquette! Vers 11h une marée d'étrangers en tenue de combats, Kway, bottes et casque venus avec une agence envahit la cascade. C'est tout inclus donc ils viennent pique niquer et passer l'après midi. Donc 11h était pour nous l'heure du retour.

El Salto del Limon:



 

 














On s'est arrêté dans un comedor pour manger Dominicain puisqu'il n'y a ici que des restaurants Européens. Poisson, riz,  habichuela  et Agneau, tostones de platanos maduros (beignets de bananes plantains mûres).
Direction la plage, ce n'est pas la Playa Bonita, ni la Playa Coson, c'est la plage juste en face de notre hôtel. Les plages que je cite sont les plus belles plages de la région, ce sera pour la prochaine fois. Celle-là nous convient, c'est tranquille, reposant, on est seul ... enfin Loeiza s'est trouvé des copains!


Chaque matin, les pêcheurs du village partent pêcher et relever les casiers. On peut acheter au poids langoustes (180 pesos la livre pour ceux que ça intéressent!), calamars, thon, dorade coryphène, huîtres, coquillages... On amènera le barbeuc la prochaine fois!















 



Dès qu'il y a un point d'ombre... une tite sieste!